Sendres

SENDRES

Comédienne, réalisatrice, metteuse en scène, chanteuse, danseuse et yogi, Sendres est née en Montevideo, en République Orientale d’Uruguay.

Après ses études d’art dramatique, de musique, de danse, d’arts martiaux et les Beaux-Arts, elle entame da carrière de comédienne, danseuse, musicienne et performeuse dans son pays d’origine au sein de structures publiques et privées. Parallèlement, elle mène un travail de recherche en solo, qui aboutit aux créations dont elle élabore la mise en scène et interprète les deux pièces : Haguedash et La Sombra del Sol.

Arrivée en France en 2000, elle poursuit ses études, se perfectionne, approfondit sa recherche et continue de créer ses propres spectacles de one-woman-show au sein de plusieurs structures. Cette quête l’emmène parallèlement à l’univers du cinéma. Artiste curieuse et passionnée par l’association des arts, elle réalise et interprète son premier court-métrage, La Femme Bleue en 2003 puis écrit, Soif en 2005 et Un Beso en 2006.

En 2003, elle rencontre aussi la danseuse de tango Andrea Bordos, avec qui elle fonde la compagnie Las Chicas Malditas. Dans ce cadre, elle met en scène et interprète L’Argentine, Cabaret en Folie, alliant le tango, le chant et la musique.

En 2007, elle réalise le court-métrage En Argentine, nous t’attendons mon amour, amour dans lequel elle interprète aussi un personnage principal.

Depuis 2008, elle prépare une œuvre multiforme,un biopic romancé : Le Corps du futur.

En 2009, elle entame une nouvelle création alliant de danse et théâtre : Dans ma chambre à Paris, la Première a eu lieu au Laurette Théâtre en septembre 2010 et a enchainé en janvier 2011, avec une version longue grâce à une résidence au Théâtre Déjazet.

En 2010 elle coréalise avec Boris Lévy le court-métrage La Robe et l’interprète.

En 2012, elle se produit également sur scène à plusieurs reprises dans Negracha, solo intégrant le chant et le tango.

De 2013 à 2015, elle crée en collaboration avec Keem-S-Martinez un one woman-show : Radionista, performance-nouveau cirque, réunissant la danse, pole-danse, contorsion, chant, art dramatique, musique, images et scénographie.

En 2016, elle fait des incursions dans des petites scènes du chant lyrique. Elle produit et les clips des œuvres qu’elle interprète. La même année, elle conçoit et écrit Dans mes Veines, un conte, dont la Première a eu lieu le 4 novembre 2016 au Théâtre de la Reine Blanche. Keem-S-Martinez accompagne l’artiste à la chorégraphie et mise en scène.

En 2017, Sendres s’investit davantage dans l’audiovisuel. Elle joue dans le court-métrage La Lessive de Kenza Meunier, et prépare deux clips en tant que réalisatrice et interprète et avec Keem-S-Martinez à la chorégraphie.

En 2018, elle met au point Danse avec la Paix, un projet très ambitieux où la danseuse réalise des performances en rue dans des lieux de conflit pour offrir un instant de paix à la population. Un projet toujours en cours, stoppé net par la Covid d’abord, et par la guerre russo-ukrainienne et le conflit israélo-palestinien ensuite, et que l’artiste espère pouvoir financer et à reprendre à un moment donné.

En 2019 né Inocencia, un court-métrage sur les violences faites aux femmes, un thème cher à l’artiste qu’elle reprendra en allant plus loin parlant des viols qu’elles subissent dans son projet toujours en cours Blanca Niña.

En 2020 pour respirer au plus fort de la Covid, Sendres réalise et interprète le clip Conjuración sur la chanson « Hijo de la Luna » et enchaine en 2021 avec Pleine Lune sur la chanson « Tonada de la Luna Llena », dont elle est aussi l’interprète.

En 2022, elle réalise El Solace de Jesse, un « Road Clip » sur une musique préexistante, le morceau instrumental « Solace », composé et interprété par Jesse Cook.

En 2023, Sendres renoue avec le court-métrage en réalisant Les Marguerites sont fanées, elles sont vides, elles sont séchées, autour de l’insoutenable banalité du quotidien d’un « couple contemporain », et du « rêve partagé » comme un moyen convenu par l’homme et la femme de ce couple pour dépasser et survivre à cette réalité d’attentes manquées.